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Ils marcheront pour nous

Ils marcheront pour nous - création

Une proposition de la compagnie Les Grandes Personnes
Photo de couverture de Tristan Sadones

Ils marcheront pour nous

On raconte de plus en plus souvent qu’à l’issue des grandes catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique de ces vingt dernières années, en divers lieux de la planète, des géants sont apparus.
Nous en avons détecté quatre ou cinq extrêmement particuliers. Nos premières analyses tendent à confirmer que ces géants nourrissent les meilleures intentions. Pour le moment isolés, ils semblent se rapprocher les uns des autres par un jeu de forces antagonistes qui varie selon les périodes. Chaque géant semble entretenir une relation particulière avec un élément naturel (l’eau, le feu, l’air, la terre ou l’éther) mis en jeu lors du dysfonctionnement climatique qui a provoqué son apparition (inondations, mégafeux, cyclones, sécheresses, éruptions solaires…). Nous avons constaté qu’ils sont chacun dotés de facultés tout à fait incroyables bien que très différentes. Cependant, il s’avère que la plupart d’entre eux présentent des signes d’immaturité affective qui rendent leurs pouvoirs assez peu efficaces et parfois dangereux.
À ce stade, il paraît essentiel de continuer nos recherches et de mettre en place un protocole expérimental d’observation et d’exploration dans les territoires investis.

Amina en Corée, photo Thomas Sappe

Une épopée, quatre ou cinq aventures

Cette imprévisible légende est née des épreuves que notre monde traverse. Elle prend sa source dans les grands espaces qui façonnent nos imaginaires et fabriquent nos mythologies.
Ils marcheront pour nous est une vaste épopée allégorique composée de quatre ou cinq protagonistes. Quatre ou cinq jeunes géants, autonomes et complémentaires directement inspirés des cinq éléments naturels nécessaires à la vie.

Photo Lauren Pasche-Haskiya pour la compagnie Zappar

Les territoires, espaces d’exploration et de création

Chaque géant explore le territoire dans lequel il s’installe par le prisme de l’élément dont il est dépositaire. Il en découvre les périls, les forces naturelles et les usages, les traditions et les horizons futurs. Cet élément inspire sa personnalité, ses savoir-faire, ses rituels et sa quête. C’est dans la confrontation à la réalité des lieux investis que nos futurs héros écrivent leurs premières aventures, nous les souhaitons aussi surréalistes qu’engagées.

Mao en Suisse, photo Lauren Pasche-Haskiya

Rencontres scientifiques, culturelles et patrimoniales

Ce parti pris nécessite préalablement un travail d’enquête et d’immersion mené par l’équipe artistique sur chaque territoire organisé autour d’un protocole d’exploration structuré d’une part sur le plan scientifique et technique, d’autre part sur le plan culturel et patrimonial.
L’axe scientifique et technique prend la forme d’une investigation autour de l’élément considéré, ses usages et les infrastructures l’utilisant (ex. pour l’air : parc éolien, moulins, marais salants…), son lien avec l’aménagement du territoire (ex. pour l’eau : barrage hydraulique, méga-bassines, station d’épuration…), l’évolution de la faune et de la flore. Nous irons rencontrer des chercheurs spécialistes du milieu, des acteurs institutionnels (Collectivités, Parcs Naturels) et associatifs mobilisés sur la préservation de l’environnement et de la biodiversité, mais aussi des historiens, anthropologues ou des sociologues.

Photo Lauren Pasche-Haskiya pour la compagnie Zappar

De nouveaux géants

La nature même de ces nouveaux géants appelle la recherche de nouvelles fonctionnalités. Ils sont tous différents, chacun d’eux possède une partie du corps techniquement plus développée, une sorte d’organe sensible à motricité fine. Mains articulées pour un langage des signes, colonne vertébrale souple pour gratter la terre, oreilles rétractables pour capter les sons de l’univers…

Une grande famille, tous droits réservés

Les enjeux techniques et écologiques : mouvements et déplacements

L’enjeu des déplacements de ces géants sur un territoire donné, puis d’un territoire à l’autre, est directement lié au processus artistique. Les déplacements comme les rendez-vous donnés font partie du récit.
Chaque géant voyage en petit équipage de 2 ou 3 personnes maximum grâce à un véhicule lui permettant de parcourir une trentaine de kilomètres sans énergie fossile. Capable d’emprunter routes et chemins, cet engin sert de véhicule, de castelet et de stockage. Il peut prendre la forme d’une échoppe ambulante, d’une sonde intergalactique ou d’un tracteur à fusion poétique.

Production

Prévue en 2026-2027, la création est dans sa phase de production et de premières résidences sont en construction autour de deux personnages : le géant de l’Air dans l’ouest de la France, entre Loire-Atlantique et Morbihan, et le personnage de l’Eau, à l’est, entre Rhône et Isère. Celui du feu, au Burkina Faso, les suivra de près. Vous pouvez demander le dossier d’intention à production-diffusion chez lesgrandespersonnes.org